BlackRoom est un jeu de réalité qui fait fureur à Marseille depuis quelques semaines. L’idée de se cacher ou de se chercher dans un labyrinthe complètement plongé dans le noir plaît aux grands comme aux petits.
La Provence était curieuse d’en connaître un peu plus sur l’histoire de ce de cache-cache dans le noir. Un journaliste s’est rendu sur place pour interroger les fondatrices et les joueurs. Ce jour là, il y avait l’anniversaire de Yasmine, qui était venue avec ses copines pour jouer et partager un goûter ensemble ! Les enfants étaient ravis de raconter leurs émotions au journaliste.
Vous trouverez ci-dessous cet article de la Provence.
Cache-cache dans le noir en réalité immersive.
Venue célébrer son anniversaire avec ses amies, Yasmine n’a qu’une hâte : que le jeu commence. Le principe ? Un cache-cache dans un labyrinthe plongé dans le noir complet… Frissons et adrénaline garantis.
Le concept, qui nous vient des pays de l’Est, est décliné à Marseille au printemps dernier, boulevard Jeanne-d’Arc (5-eme). Des équipes de 4 à 24 personnes s’y retrouvent pour, tour à tour, se cacher et se chercher. A l’instar de Yasmine et ses amies. Alors que Milda Mikoliunaite et Anna Osmolovskaya, les deux responsables de BlackRoom Marseille rappellent les consignes, le petit groupe d’adolescentes s’impatiente. Munies de leurs masques et casques, c’est main dans la main qu’elles pénètrent dans le labyrinthe.
Une fois dans le noir, l’objectif est clair. Une partie du groupe doit se cacher, l’autre doit le trouver. Musique angoissante, bruit anxiogènes, obstacle multiples sur le chemin, cul-de-sac…; toutes les occasions sont bonnes pour offrir une belle frayeur. « Ma fille aime les sensations fortes, observe Salim, le père de Yasmine qui prépare le goûter d’anniversaire. On a fouillé sur internet pour trouver une expérience vraiment amusante à faire avec ses copines de classe ».
Un pari réussi pour les aventurières qui sortent ravies du labyrinthe. « Je suis contente de m’être dépassée dans cette aventure malgré ma peur du noir », confie Yasmine.
Pour les deux organisatrices, c’est un succès qui ne se dément pas. Venant toutes deux d’Europe de l’Est, c’est ensemble qu’elles ont eu l’idée de décliner ce concept original. « J’ai déjà ouvert un Escape game et un labyrinthe d’horreur il y a plusieurs années, explique Milda. Anna adorait ce genre de concept et ça faisait un moment qu’on voulait créer quelque chose ensemble ».
Mis en place en quatre mois après un an de réflexion, l’établissement accueille petits et grands. « C’est un jeu où les adultes redeviennent des enfants », concluent les deux responsables.
La Provence